La Bataille de Waterloo les 28 et 29 juin 2025

écrit par RobertMARY
le 02/07/2025

Ce WE du 28 et 29 juin 2025 se tenait la 210ème édition de la reconstitution de la bataille de Waterloo avec près de 2500 figurants.

Drones, parapluies et animaux furent interdits au public. Autant le savoir!

Le guide du spectateur insiste bien sur la nécessité de boire au vu des fortes chaleurs. J'ai vu trois reconstitueurs sortir du terrain suite à un coup de chaleur, pas étonnant vu l'épaisseur des uniformes.

Le show commença à 11h au lieu de 10h30 le dimanche. Heureusement car il y eut des files de voiture et la Police bloqua l'accès traditionnel au site, dès lors cela fut plus compliqué pour trouver le parking.

L'espace montra quasiment deux batailles en une, pour tout voir il fallait avoir accès aux multiples tribunes. Je me suis contenté d'une des deux batailles (Anglais contre Français tandis que l'autre couvrait le conflit entre Prussiens et Belgo-Hollandais contre Français) tout en pouvant observer une troisième au centre de l'immense plaine où l'on montra un bâtiment en feu (une ferme occupée par les Anglais, prise en partie par les Français avant d'être reprise définitivement par les Anglais).

On a aussi pu admirer le lancement de roquettes anglaises, elles étaient connues sous le nom de Rockets Congreve, d'après leur inventeur, Sir William Congreve. Ces roquettes étaient une arme relativement nouvelle à l'époque et étaient utilisées par l'artillerie britannique. Elles étaient conçues pour être tirées depuis des rampes et pouvaient parcourir une distance considérable, causant des dégâts et du chaos sur le champ de bataille (même si leur impact sur le résultat de la bataille de Waterloo reste débattu). 

Les commentaires de Stéphane Bern donnèrent une valeur ajoutée au spectacle non sans humour (explications liée aux expressions telles que "un Bleu" vs "un vieux de la vieille", "se casser la pipe", ...).

J'en ai profité pour escalader la butte du lion afin d'y trouver de l'air frais en hauteur et de faire une photo du champ de bataille. Veuillez noter l'exposition Lego temporaire dans le musée, cela apporte une touche originale au sujet. La visite du musée sous air co fut une bénédiction...

Bref, une bonne reconstitution malgré la chaleur.

On vous y voit l'an prochain ?

Détails historiques issus du guide du spectateur

L’armée de Wellington

Lorsqu'on lui demanda, avant le début de la campagne de Waterloo, s'il pensait pouvoir battre les Français, le duc de Wellington désigna un soldat britannique et déclara : « Tout dépend de cet article : donnez-m’en suffisamment et j'en serai certain ». Pendant de nombreuses années, on a cru que l'armée de Wellington était en grande partie britannique. Or, c’est loin d’être le cas : seul un tiers de son armée était originaire de Grande-Bretagne. Contrairement aux armées continentales composées en grande partie de conscrits, l'armée britannique était exclusivement composée de volontaires. Bien que les troupes britanniques ne représentent pas la majorité de l'armée alliée, elles fournissent à Wellington les troupes les plus expérimentées et les plus aguerries. Nombre de ses régiments avaient combattu les Français au Portugal et en Espagne à partir de 1808. Très peu de régiments britanniques n'avaient aucune expérience du feu.

L’armée de Blücher

En 1806, l’armée prussienne avait été écrasée par les troupes napoléoniennes, à Iéna et à Auerstedt. Depuis, elle a été complètement réorganisée et le service militaire est devenu obligatoire. Cette jeune armée prussienne est animée par un esprit national fort et par un désir de revanche. Mais la cavalerie et l’artillerie, en particulier, souffrent encore d’un manque évident d’expérience. L’infanterie est bien exercée, mais équipée de manière hétéroclite. La grande force des Prussiens réside dans la qualité de leur État-major, dont le chef, Gneisenau, seconde parfaitement le maréchal Blücher, énergique mais pas toujours très subtil. Cet atout permet une grande rapidité dans les mouvements des troupes, ce qui s’avérera particulièrement utile lors de la campagne de 1815.

L'armée française

L’armée française, dite armée du Nord, est composée en grande partie de vétérans de précédentes campagnes qui ont été rappelés par Napoléon après son retour de l’île d’Elbe. Ce sont des soldats aguerris et entièrement dévoués à leur chef. La cavalerie française est considérée comme redoutable. L’artillerie jouit également d’une bonne réputation et bénéficie d’une nette supériorité numérique face à chaque adversaire pris séparément. Si la qualité de l’homme de troupe est remarquable, elle est contrebalancée par celle de l’état major où règne une atmosphère de trahison. Plusieurs maréchaux de Napoléon étaient morts ou indisponibles parce qu’occupés ailleurs ou parce qu’ayant prêté allégeance à Louis XVIII.

Le site web officiel

Programme officiel de la bataille en 2025

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Centres d'intérêt photographiques principaux : reconstitutions historiques (seconde guerre mondiale et période napoléonienne), aviation militaire, cosplay de type vampirique, heroïc fantasy ou science fiction.