11 juillet : « Journée internationale de réflexion et de commémoration du génocide commis à Srebrenica « 

écrit par francois.detry
le 14/07/2025
POTOCARI  ( photo Internet )

Le 11 juillet de chaque année, des dizaines de milliers de personnes se retrouvent au mémorial de Potočari, créé en mémoire des victimes.

Cette journée a été proclamée « Journée internationale de réflexion et de commémoration du génocide commis à Srebrenica » lors d'un vote à l'ONU le 23 mai 2024.

Le génocide de Srebrenica, également appelé massacre de Srebrenica est le meurtre de masse de plus de 8 000 hommes et enfants musulmans bosniaques dans la région de Srebrenica, en Bosnie-Herzégovine, au mois de juillet 1995, durant la guerre de Bosnie-Herzégovine.

Ces tueries ont été perpétrées par des unités de l'armée de la république serbe de Bosnie (VRS) sous le commandement du général Ratko Mladić, appuyées par une unité paramilitaire de Serbie, les Scorpions , dans une ville déclarée « zone de sécurité » par l'Organisation des Nations unies (ONU). Celle-ci y maintenait une force d'environ 400 Casques bleus néerlandais, présents dans la région de Srebrenica au moment du massacre. En juin 2017, les Pays-Bas ont été jugés partiellement responsables car leurs forces n'ont pas protégé les civils dans cette zone et ont autorisé la séparation des hommes et des femmes, après quoi les hommes ont été exécutés et les femmes expulsées. Ce crime est considéré comme le « pire massacre commis en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ». Il est qualifié de génocide par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY)  et la Cour internationale de justice à plusieurs reprises.

En 2024, l'identification et la ré-inhumation des corps se poursuivent, car toutes les victimes n'ont pas été retrouvées et de nombreux auteurs et commanditaires de ces crimes n'ont pas encore été traduits en justice.

Devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) et la justice de Bosnie-Herzégovine, une quinzaine de personnes ont été reconnues coupables de génocide, parmi lesquelles les dirigeants politiques et militaires de l’entité république serbe de Bosnie, Radovan Karadžić et Ratko Mladić

En 2005, la Chambre des représentants des États-Unis a pris position en faveur de l'hommage solennel aux victimes du génocide en Bosnie-Herzégovine. Elle a également appelé l'ONU à reconnaître sa part de responsabilité dans le génocide de Srebrenica, soulignant son incapacité à prendre des mesures adéquates pour empêcher de tels événements de se reproduire.

Le 9 juillet 2015, le Parlement européen a adopté une résolution rendant hommage aux victimes du génocide de Srebrenica. Cette résolution condamne sans équivoque le génocide, réaffirme l'engagement à prévenir toute répétition de telles atrocités, et rejette fermement toute tentative de nier, de minimiser ou de déformer la réalité de ce génocide.

En 2021, le Haut représentant de l'Union européenne a réitéré la reconnaissance du massacre de Srebrenica en tant que génocide. Il a toutefois souligné qu'une tendance à nier ce génocide persiste encore et a affirmé : « Toute tentative de révision de l'histoire, de négation du génocide et des crimes de guerre et de glorification des criminels de guerre doit cesser. ». Le 14 mai 2024, le porte-parole de l'UE a également mis en garde : « Ceux qui nient ou relativisent le génocide de Srebrenica n'ont pas leur place en Europe.

Des experts onusiens considèrent que ce génocide appartient à une vaste campagne de « nettoyage ethnique » en Bosnie multiculturelle , mise en œuvre par les Serbes dans le but de créer un territoire « ethniquement pur » et le joindre à la Serbie. C’est le plan de création d'une « Grande Serbie », idéologie qui apparaît en 1844 (Ilija Garašanin) et qui est toujours actuelle

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MASSACRE  DE  VUKOVAR

La ville de Vukovar est assiégée au cours du mois d'août 1991 par les forces de la République fédérative socialiste de Yougoslavie (à majorité serbe) au cours de leur offensive en Croatie et subit un bombardement intensif qui confine la population dans les caves pendant trois mois, sans aucune aide humanitaire.

Après 87 jours de siège, le 18 novembre 1991, les 1 500 combattants croates qui défendaient encore la ville se rendent, laissant les troupes serbes  pénétrer dans une cité réduite à un champ de ruines et de cendres.

La population est alors réunie dans le stade, les hommes en âge de se battre sont séparés des femmes, des enfants et des vieillards. On ne reverra jamais les premiers. Le même sort attend les 420 blessés de l'hôpital. Mais, le matin du 20 novembre, 264 personnes ont été transférées depuis l'hôpital de Vukovar, par bus, juste avant l'arrivée du CICR, au mépris de l'accord de neutralisation de l'hôpital signé la veille par les parties s'engageant à placer l'hôpital sous la protection du CICR. Ces personnes seront exécutées le jour même à Ovcara.

Le massacre de Vukovar a ensuite été jugé par le TPI à la fin des années 2000.

Aujourd'hui encore, les effets d'un des épisodes les plus sanglants du conflit yougoslave sont loin d'être effacés. Croates et Serbes cohabitent difficilement dans la ville de Vukovar reconstruite ; ils évitent de se fréquenter. Les écoliers des deux communautés continuent à suivre leurs enseignements dans des établissements séparés.

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MOSTAR

Pendant la guerre de Bosnie-Herzégovine, en 1993, les Croates et Bosniaques s’affrontèrent pendant un peu moins d’un an à Mostar. Le pont fut détruit par les forces croates du HVO le 9 novembre 1993 pour interrompre les passages bosniaques.

Il a été reconstruit sous l’égide de l'UNESCO et de la TIKA. Les 1 088 pierres ont été taillées selon les techniques originelles.

( Extraits de Wikipédia )

 

 

  • POTOCARI  ( photo Internet )
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  • VUKOVAR  ( photo F. Detry )
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  • Bibliothèque de SARAJEVO ( photo F. Detry )
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